Titanic
Rêve industriel, rêve utopique?
« On communie dans la tristesse, quand on a plus rien d’autre à mettre en commun ». Disait Durkheim. Notre société occidentale est-elle entrain de se suicider ?
Ces liens de causes à effets qui lient les peuples entre eux, des bruits qui courent et l’économie s’effondrent, défaisant les investisseurs qui retirent leurs billes du jeu. C’est comme une poudre, la rumeur, il suffit d’un bon vent pour qu’elle se repende et s’insinue dans les moindres recoins des pensées humaines.
L’Homme dépend plus que jamais de la société et l’Homme de notre époque est en proie à une psychose. La peur devient son quotidien face à l’instabilité, la peur est un signe primitif dont les premiers réflexes sont de se tétaniser, de combattre ou de se retirer. L’Etat providence se retire, devient comme Harpagon, terrifié par une crainte obsédante : il a dissimulé dans le jardin, une cassette qui renferme dix mille écus d'or, il a peur qu’on la découvre et qu'on la lui vole. Suspicieux, il se méfie de tout le monde. »
De la peur naît la suspicion et de la suspicion la méfiance. Que se passe-t-il quand des États essayant de s’unir dans le même bateau devenant méfiants et que la confiance n’est plus maître à bord ?
Qui est le capitaine et jusqu’où le bateau dérivera avant de chavirer ?
L’Homme, ce moussaillon n’est-il pas au service de la société,de l’Etat ? Il en est ses pieds, ses mains, ses yeux, son odorat et ses oreilles. Et l’Homme en est de plus en plus dépendant car tout est devenu fictif. Une instrumentalité outrancière et procédurale. On en est venu à s’inventer des métiers fictifs pour créer de l’emploi, des besoins qui, avant qui ne voient le jour sont déjà pensé et vendu en laboratoire. Des besoins chimériques dont nous avons aujourd’hui totalement conscience.
Si l’Homme a des besoins primitifs vitaux: manger, se vêtir, se loger et vivre en bonne santé. Les premiers rejets en cas de crise seront matériaux.
Si c’est ces rejets perdurent, c’est toute la société actuelle, mondialement, qui sera en crise puisqu’elle se base principalement sur le pouvoir d’achat de ses consommateurs.
En cas de crise cigale ou fourmi ? Sac de riz ou Iphone?
La lenteur du pouvoir d’achat et son non renouvellement successif fera du rêve industriel un rêve utopique.
C'est le moment de réfléchir avec une autre fréquence, sur un nouveau mode, les pieds sur terre.Le Titanic est dans les mémoires, je l'espère.
Catouns